La seconde vague de confinement, même si elle n’a pas forcément provoqué l’arrêt de cours, la fermeture de classes, impose la mise à disposition d’outils aux personnels enseignants et une réflexion de fonds qui relie transmission de savoir en présentiel à un besoin d’accompagnement en distanciel.
Protocole sanitaire, protocole pédagogique
« Afin de protéger les élèves et les personnels, dans le contexte Covid-19, la reprise se fait dans le respect des règles sanitaires. Un protocole sanitaire renforcé permet d’accueillir tous les élèves dans l’ensemble des écoles, collèges et lycées, dans des conditions de sécurité strictes et adaptées au contexte.
Ce renforcement peut se traduire par des mesures plus strictes en matière d’accueil et de sortie des enfants, d’organisation des circulations et de restauration scolaire. Ces mesures peuvent être adaptées en fonction de l’augmentation de la circulation du virus sur les territoires et des spécificités locales » a-t-on pu lire sur le site du Ministère de l’Education Nationale.
De la transmission du savoir à l’accompagnement pédagogique
En effet, la situation exceptionnelle provoqué par la pandémie liée à la Covid 19 change la donne. La maîtrise de l’environnement éducatif suppose aujourd’hui d’intégrer dans le cadre pédagogique un accompagnement des élèves pouvant se faire en distanciel.
Les élèves, confrontés, hors des établissements scolaires, à l’ambiance générale, au stress propre à la sphère familiale plus important en cette période, ont besoin, osons le dire, d’un support additionnel.
Cette présence à distance, à la discrétion de chaque enseignement, doit naturellement fait l’objet de débats et d’adaptations tant pédagogiques que techniques.
Parmi les leviers potentiels, il y a naturellement les outils technologiques. Le projet Apps.education.fr, « une plateforme développée au sein de la direction du numérique pour l’éducation pour proposer les outils essentiels du quotidien à l’ensemble des agents de l’Éducation nationale » avait ouvert la voie.
De son côté, la plateforme PopLab a pu constater qu’une partie grandissante de ses utilisateurs, formalisaient des cours et des supports de cours à leurs publics. Une manière de transmettre des contenus aux collégiens et lycéens, des cours augmentés en quelque sorte.
Refonder l’enseignement de l’écriture est un vrai défi alors que les technologies et raccourcis envahissent le quotidien des apprenants.
L’ouvrage pose l’écriture au centre de l’éducation et naturellement de la transmission acquisition de savoirs : « Écrire relève d’un processus de résolution de problèmes complexes : celui qui écrit doit gérer à la fois l’ordre des idées, leur développement, leur pertinence, mais aussi le choix des mots, de la syntaxe, le genre du texte, l’orthographe, la graphie, la mise en page, etc.
Or il existe un double paradoxe étonnant au sein du système éducatif : bien qu’elle soit l’instrument premier du travail intellectuel et scolaire, l’écriture n’a souvent qu’un statut de simple compétence transversale. Et alors qu’elle contribue largement à la sélection scolaire, elle est rarement objet d’étude à part entière »